En P1, Balan remplace Adam à Villers

Boris Adam et son T2 Pierre Lecouturier ont été remerciés à Villers. Frédéric Balan prend la relève.

Adjoint de Fabrice Silvagni puis T1 de l’équipe depuis le début de la saison, Boris Adam n’aura finalement pas survécu à la situation compliquée de son équipe. Avant-dernier en P1, Villers n’a plus gagné depuis le 27 octobre et présente un dernier bilan désastreux de 1/39.

Pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être, le club a fait appel à l’expérimenté Frédéric Balan. Moins d’un mois après son départ forcé d’Ophain, l’homme arrive motivé à l’ombre des ruines. «Jamais rien ne m’a fait peur», lance Balan, qui en sera à sa quatrième expérience en BW après ses séjours à Nivelles, Ohain et Ophain. «Je souhaite avoir autant de réussite que dans mes anciens clubs, ajoute celui qui a tout de même fait monter Ophain de P3 en P1 avec au passage une finale de la Coupe. C’est un beau défi qui se présente et on doit maintenant tous se donner à 150% jusqu’au 3 mai pour bien terminer la saison.»

Si le nombre de quatre descendants se confirme, Villers a treize points à récupérer sur le FC Schaerbeek, 12e classé. «Il reste neuf matches, neuf finales à jouer, et vingt-sept points à prendre. Villers n’est pas condamné, ce sera compliqué, mais il faut redresser la situation tout en prenant un maximum de plaisir sur le terrain.»

Frédéric Balan – qui aura toujours Ludovik Monteyne, l’entraîneur des gardiens, à ses côtés, a dispensé son premier entraînement jeudi soir, «une première séance très positive.» Villers joue maintenant à deux reprises à domicile face à Ixelles et contre le Crossing. «Mon objectif est d’aider le groupe à se sortir d’une mauvaise passe mais aussi de gagner du temps sur la préparation de la saison prochaine.»

Le président Boon: «On brûle une dernière cartouche»

Il y a quelques semaines, Villers annonçait vouloir terminer la saison avec Boris Adam, et même poursuivre la suivante avec son coach. «C’était l’idée envisagée en début d’année mais les choses ont évolué depuis lors, signale le président Patrick Boon. Depuis deux ou trois matches, on a constaté que les joueurs semblaient moins impliqués et que le bon jeu proposé les semaines précédentes n’était plus d’actualité. On a alors pris les devants, prit la température avec d’autres entraîneurs et le discours de Frédéric Balan nous a convaincus. Il connaît la série et il a réalisé du bon travail partout où il est passé. On brûle une dernière cartouche. Il reste neuf matches, Villers n’est pas encore condamné et même si cela devait être le cas, le fait d’avoir déjà notre prochain entraîneur nous permettra de préparer plus facilement la saison prochaine. Pour les joueurs aussi, les données sont plus claires.»

Source: lavenir.net